Ingrid Betancourt: bientôt le retour?
Lundi, le président colombien Alvaro Uribe libérait Rodrigo Granda, celui que l’on considère en Colombie comme le «ministre des affaires étrangères» des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie). Il était aussi l’un des principaux détenus politiques du pays.
«Aucune condition n’a été posée à la libération de Granda», a déclaré prudent le porte-parole de l’Elysée, David Martinon.
Néanmoins, cet assouplissement de la politique de M. Uribe constitue un espoir de taille pour la famille d’Ingrid Betancourt, la franco- colombienne ex-candidate des verts pour la présidentielle, détenue par les guerilleros de la FARC depuis le 23 février 2002.
Pour l’ex-mari de la détenue, le sort d’Ingrid et celui de la Colombie est maitenant entre les mains de Rodrigo Granda. «Nous souhaitons que cette nouvelle liberté lui permette de jouer ce rôle d’intermédiaire.» explique Fabrice Delloye.
Nicolas Sarkozy ne serait pas étranger au geste de son homologue colombien. En effet, selon le porte-parole de l’Elysée, la libération de Rodrigo Granda serait due à de multiples relances du président français depuis son entrée en fonction le 16 mai dernier.
Encore selon la présidence française, l’affaire prend une tournure cruciale et à l’heure qu’il est, la famille de Mme Betancourt nourrit de grands espoirs quant à son probable retour.
«Le président Sarkozy et toute son équipe font un travail formidable et je pense vraiment qu’on est sur une bonne voie. Il nous a répété à quel point il était déterminé à mettre en oeuvre tout ce qu’il pouvait pour obtenir la libération de maman» déclare confiante Mélanie.
Déterminé à tenir ses engagements, M. Sarkozy a laissé entendre qu’il évoquera le cas de la franco-colombienne lors du sommet du G8.
Hélène LE, pour www.buddhachannel.tv
