« La liberté d’expression et la liberté de la presse sont sévèrement réduites par les meurtres, les enlèvements, les pressions, les intimidations, l’emprisonnement injuste de journalistes, la destruction des équipements, les violences de toutes sortes et l’impunité dont jouissent les coupables ; il faut enquêter sans délai sur ces actes et les punir sans faiblesse » (Déclaration de Chapultepec, paragraphe 4).
C’est par cette vérité que se résume cette année, la discussion au coeur de cette journée contre l’impunité.
En 1997, la Conférence générale de l’UNESCO adopte une résolution condamnant la violence contre les journalistes. En dépit de cela, le Comité pour la Protection des journalistes estime que 85% des meurtriers de journalistes et professionnels des médias n’auraient fait l’objet d’aucune enquête, d’aucune poursuite ces quinze dernières années. Un chiffre inquiétant qu’expliqueraient la faiblesse et le laxisme des systèmes judiciaires en place dans les pays en conflit.
Est-il besoin de rappeller à toutes les démocraties que le meurtre, l’emprisonnement et les menaces exercées à l’encontre des journalistes constituent une violation grave de la liberté d’expression?
La symbolique de cette journée répond par l’affirmative, tandis que les journalistes du monde entier se font écho afin que leur combat quotidien mobilise ne serait-ce que l’espace d’une journée gouvernements, organisations internationales et régionales.
Et les informés que nous sommes tous.
Hélène LE, pour www.buddhachannel.tv
