Nuit si souvent obscure
Qui ma si longtemps obstrué les yeux
Tu te révèles à présent
Pour faire place à la plénitude de l’instant
Désormais je peux entendre,
Regarder, sentir,
Jouir, ressentir,
Enfin, je peux aimer.
De tes grandes étendues verdoyantes,
De ton large panel de couleurs,
De la beauté de tes sons inégalée
Nature innée à moi tu te révèles.
Et même s’il ne s’agit que d’une goutte,
Même si l’infiniment petit n’est pas encore l’infiniment grand,
Je sais que tu es en moi,
Et que plus jamais tu ne me quitteras.
Posté par Nicolas