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L’Etude de la Religion au Québec : Bilan et Prospective

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L’étude de la religion au Québec : Bilan et prospective


– Jean-Marc Larouche et Guy Ménard
– Les Presses de l’Université Laval, 2001

Etude_religion.gifLa religion est loin d’être disparue du paysage de notre modernité avancée, contrairement à tant de prédictions qui en annonçaient naguère encore l’inéluctable déclin. Plusieurs de ses formes traditionnelles se sont certes transformées, subissant même, dans certains cas, une érosion aussi rapide que spectaculaire. De nouvelles ont cependant vu le jour. Elles sont apparues dans le sillage d’une immigration qui a complexifié le visage de la société québécoise, multipliant par ailleurs sous nos yeux les « nouvelles » religions et les « spiritualités » inédites. Mais c’est aussi le renouvellement du regard des sciences de la religions elles-mêmes qui a permis d’entrevoir d’indéniables manifestations du religieux dans des sphères de la culture vers lesquelles celui-ci continue de « se déplacer ». À l’aube du IIIe millénaire, force est d’admettre que l’être humain demeure une formidable « machine à fabriquer des dieux » et qu’il est nécessaire de l’étudier aussi sous cet angle de sa complexité anthropologique.

Trente-cinq chercheurs se sont joints à ce collectif pour jeter un vaste coup de sonde à travers le passé, le présent et l’avenir de l’étude du fait religieux au Québec, dans toute l’ampleur que celle-ci a prise depuis la fin des années soixante. S’astreignant d’abord à un rigoureux « devoir d’inventaire » dans leur domaine respectif, rappelant les objets, les problématiques et les débats qui s’y sont manifestés, signalant les principaux acteurs et les productions les plus significatives qu’on y retrouve, ils indiquent en outre les pistes à leurs yeux les plus fécondes pour l’avenir de ce champ d’étude. Ce faisant, c’est d’une manière fort convaincante qu’ils mettent en lumière la richesse et la diversité de ce champ, la vigueur de son dynamisme mais peut-être, d’abord, la pertinence scientifique et socio-culturelle de son existence.

BIOGRAPHIE

Jean-Marc Larouche

Jean-Marc Larouche s’intéresse aux rapports entre éthique et religion et il poursuit des travaux en éthique de la recherche. Il est professeur au département des sciences religieuses de l’Université du Québec à Montréal dont il est le directeur. Il est aussi membre du Laboratoire d’éthique publique de la Chaire Fernand-Dumont (INRS).

Guy Ménard

Guy Ménard, pour sa part, explore depuis longtemps les transformations de la religion dans la culture contemporaine. Il dirige la revue Religiologiques et a récemment publié un Petit traité de la vraie religion — à l’usage de ceux et celles qui souhaitent comprendre un peu mieux le vingt et unième siècle (Liber, 1999). Il est également professeur au département des sciences religieuses de l’Université du Québec à Montréal.

www.pulaval.com


Roxanne D. Marcotte sur L’étude de la religion au Québec :

Jean-Marc Larouche et Guy Ménard, les directeurs du récent collectif intitulé
L’étude de la religion au Québec. Bilan et prospective ont réussi, en dépit de
maintes difficultés, à rassembler les contributions de trente-six collaborateurs
(35 articles) et à écrire une nouvelle page de l’histoire des sciences religieuses
au Québec. Ce tableau d’ensemble, assez fidèle, de l’étude de la
religion telle qu’elle s’est pratiquée au Québec pendant les vingt dernières
années constitue un complément à l’ouvrage de M. Despland et L. Rousseau,
Les sciences religieuses au Québec depuis 1972 (1988), deux « figures de
proue » québécoises de l’histoire et du développement des sciences de la
religion, qui ont signé la préface (Rousseau) et la postface (Despland). Le
cadre de la recherche est celui des sciences de la religion, de ce que nous
appelons maintenant le « religiologique ». Cet horizon pluridisciplinaire
pointe au-delà du regard confessionnel et s’ouvre sur les approches des
sciences humaines. Le projet présente, de façon concise, ce qui a fait l’objet
d’étude, les principales pistes de recherches, les approches les plus marquantes,
les lieux de formations, les productions, les acteurs les plus significatifs
(incluant les jeunes chercheurs en formation), les enjeux importants
et d’éventuels débats, les écoles de pensée, les pistes de recherches prometteuses
et les avenues non explorées. Un vrai tour de force.

Pour rendre justice à la richesse et la diversité des contributions, une
présentation, même sommaire, des articles s’avère donc nécessaire. L’ouvrage
est divisé en quatre blocs. Le premier bloc est consacré à l’étude des
traditions religieuses de l’humanité. Verreault, dont la perspective est historique,
note l’aspect politique et juridique de nombreuses études récentes sur
les traditions amérindiennes, alors que Lefebvre présente une analyse
thématique des traditions amérindiennes, présentant différentes études
anthropologiques, sociologiques et historiques sur le chamanisme, les rituels,
les mythes, les manifestations et lieux sacrés, la dimension spirituelle, les
sentiments religieux, les conversions, les syncrétismes et les métissages, tout
en notant le caractère non institutionnalisé de ces traditions et, par conséquent,
leur grande variabilité surtout eu égard à l’importance du « facteur
chrétien » dans la rencontre des cultures. Verreault et Lefebvre notent le
double aspect des nouvelles recherches : l’emprunt du regard de l’Amérindien
et la réappropriation culturelle par les amérindiens eux-mêmes
pour une revalorisation de leur spiritualité par le retour aux cérémonies traditionnelles.

Laugrand note la fécondité des approches structurale et
comparative, de même qu’historique et anthropologique pour l’étude des
traditions inuit. Les recherches actuelles portent sur les pratiques, les mythes
et les représentations inuit (à partir de données ethnologiques), l’évangélisation,
les missions et la christianisation, les itinéraires individuels, les
histoires de vie et les cosmologies chamaniques. Lemieux note les diffic u l t é s
à trouver une approche critique (entre hagiographie et dénigrement)
de cette « vitalité paradoxale » qu’est le catholicisme en contexte québéc o i s ,
marqué par un pluralisme interne issue de son pragmatisme (concept
d ’ « inculturation ») et d’une universalité, soulignant le fait que les croyances
catholiques diffèrent des nouvelles croyances des catholiques, i l l u stration
des frontières poreuses de cette identité et de cette appartenance
religieuse au prise avec le « péril de la modernité ». Lougheed présente
différentes études historiques sur la présence protestante doublement
minoritaire (langue et religion) au Québec, puis celles sur la théologie, la
théologie pratique et l’éducation, s’attardant surtout à la production
québécoise protestante issue de l’École théologique évangélique de
Montréal et de la Faculté de théologie évangélique, notant le nouveau
dialogue qui s’est développé entre les différents groupes protestants et entre
protestants et catholiques.

Toujours dans le premier bloc, Robinson note le phénomène récent
(région montréalaise) d’études autonomes sur la tradition et la littérature
juives de nature surtout linguistique et littéraire (yiddish) mais également
sur les interprétations juives de la Bible hébraïque à partir d’études de textes
et de commentaires anciens et médiévaux, incluant des études récentes sur
l’histoire, la littérature et les traditions religieuses de la communauté juive
montréalaise. Couture note que les spécialistes (peu nombreux) de l’hindouisme
ont étudié la Bhagavad-Gîtâ, les philosophes du védânta et du
yoga, les mythologies épique et purânique, l’hindouisme médiéval et l’hindouisme
des femmes, produisant également des travaux sur la culture monastique,
Gandhi, la philosophie de la religion en contexte indien, l’éthique
et la littérature. Steigerwald présente surtout différentes thèses de doctorat
sur l’islam, tout comme des mémoires de maîtrise directement reliés à la
problématique interculturelle québécoise, dont la majeure partie ont été
entreprises à l’Institut d’études islamiques de l’Université McGill, travaux qui
portent sur l’histoire du monde musulman, tant classique que médiéval ou
contemporain, sur la pensée islamique, qu’il s’agisse d’exégèse qur’a¯nique
ou de théologie, de philosophie, de shi‘isme ou de mystique, sur le droit
musulman, de même que sur la sociologie et l’anthropologie. Boivert note
la place centrale de Montréal (enseignement du sanskrit, des langues palie,
tibétaine, japonaise et chinoise) pour les recherches sur le bouddhisme et
présente les ouvrages des quatre spécialistes de la région montréalaise ainsi
que les thèses de doctorat et les mémoires de maîtrise qu’ils ont, et qu’ils
dirigent. Bigham décrit les nouveaux programmes d’enseignement de la
tradition orthodoxe issus de la coopération entre les orthodoxes de la région
montréalaise et la Faculté de Théologie, d’Éthique et de Philosophie de
l’Université de Sherbrooke (certificat en théologie orthodoxe, 2000), ou
encore de l’Institut sources chrétiennes Amérique Inc. (1999), un groupe de
chercheurs qui, en coopération avec l’Institut des Sources Chrétiennes à
Lyon, forment des ecdoticiens, et il présente différents centres de documentation,
lieux de formation et média, ainsi que les pistes de recherches que
sont la bioéthique, la patristique, foi et modernité, l’histoire, l’iconographie,
les études démographiques et culturelles. Lacourse présente quatre études
québécoises sur les cultes afro-brésiliens, notant l’importance de l’ethnopsychiatrie
et de l’analyse structuraliste, tout comme les différentes études
sur le candomblé, la transe, l’ethnomusicologie, les cérémonies publiques de
candomblé et la littérature sur les cultes afro-brésiliens.

Les contributions du second bloc portent sur les textes sacrés et les
traditions religieuses anciennes. Prévost présente des études sur la Bible
hébraïque, notant l’importance de la vulgarisation des exégètes de l’Ancien
Testament en contexte québécois, tout comme l’application de méthodes
sémiotique (synchronique), herméneutique, littéraire et structurelle qui
ont permis une meilleure compréhension de l’Ancien Testament. Gignac
présente des études qui appliquent les méthodes sémiotiques (Greimas) à
l’analyse du Nouveau Testament, notant leur répercussion sur le paradigme
historico-critique, mentionnant également des études qui appliquent différentes
analyses narrative, structurelle, intertextuelle, rhétorique, de même
que les démarches herméneutiques pour la confrontation du texte biblique
aux préoccupations de la culture contemporaine, processus important pour
la recherche identitaire culturelle et l’alimentation de la rencontre interreligieuse.

Painchaud présente le projet (de longue haleine) de traduction
des textes gnostiques et manichéens coptes de la bibliothèque de Nag Ham-
madi entrepris à l’Université Laval, projet qui verra ses fruits se retrouver
dans la bibliothèque de la Pléiades, notant également la place qu’occupe le
gnosticisme dans la culture contemporaine (film, musique et littérature).
Bellavance présente le champ peu développé des études (surtout archéologiques)
des traditions religieuses de l’Égypte et du Proche-Orient anciens :
l’étude de l’Égypte ancienne se fait à l’Université McGill en anthropologie
et à l’UQAM par un historien, notant qu’il existe également un chapitre de
la Society for the Study of Egyptian Antiquities (1999) à Montréal et une
Association des études du Proche-Orient ancien à l’Université de Montréal.
Boglioni note l’importance du défunt Institut d’études médiévales (Ottawa,
puis Montréal) pour l’étude des traditions religieuses de l’Occident médiéval,
signalant les études portant sur l’anthropologie religieuse, la vie religieuse
du peuple et des mouvements marginaux, le folklore ou l’histoire de
la piété et qui englobent l’histoire de la pensée chrétienne, de la religion
populaire et de l’hagiographie.

Les auteurs du troisième bloc présentent les nouvelles manifestations du
religieux dans la culture. Bouchard propose une typologie en « familles »

des nouveaux mouvements religieux et des sectes en terme de modalité d’appartenance,
notant que ce phénomène marginal répond néanmoins à des
besoins sociaux et psychologiques dans la quête de sens, d’identité et d’affirmation
de la liberté (rite de passage) de l’adepte, reflet de transformations
sociales profondes et de la cristallisation d’idéaux dans les paramètres de la
culture de masse. Geoffroy présente trois approches courantes utilisées pour
l’étude du mouvement du nouvel âge : la perspective critique qui se veut
interne au mouvement, la perspective chrétienne qui se veut externe au
mouvement, se démarquant par la qualité de ses études comparatives, et les
perspectives sociologique, anthropologique ou socioculturelle. Ménard
aborde la question de la religiosité implicite dans la culture, le déplacement
du sacré et du religieux, présentant la revue R e l i g i o l o g i q u e s, l’agora de ces
nouvelles recherches, notant que ce déplacement coïncide avec la rupture
des années soixante et dont les nouvelles manifestations se retrouvent dans
les lieux les plus divers : identité nationale québécoise, musique contemporaine,
culture rock, littérature, écologie et suicide. Jeffrey note que les
ritualités contemporaines sont issues de la distanciation entre institution et
sujet religieux, comme personnalisation de la religion et demande individualisée
pour le sacrement, phénomène complexe inspiré de traditions
orientales et allant au-delà des phénomènes religieux explicites.

Les contributions du quatrième bloc sont consacrées à la religion, aux
pratiques sociales et aux productions. Pierre présente différentes études
sur l’analyse du langage religieux qui s’est développée à partir de la tradition
herméneutique française, de la théorie sémiotique de Greimas et de la
tradition herméneutique allemande d’Habermas. Marcaurelle propose un
article de nature plus analytique sur la mystique, en proposant une grille
d’analyse d’auteurs spirituels axée sur les tendances de deux grands types de
mystique : la mystique de l’Absolu (ou de Dieu) personnel et la mystique de
l’Absolu transpersonnel. Larouche note le passage de la fin d’une religion à
la quête de l’éthique de la société québécoise et l’émergence d’une « éthicologie
» portée vers l’action (Université du Québec à Rimouski), d’éthiques
sectorielles ou d’éthique appliquée (bioéthique, éthique professionnelle,
des affaires, de l’environnement), d’études sur les moeurs et d’éthique
religieuse comparée, à partir d’analyses sociologiques (philosophie sociale),
et proposant une éthique de la responsabilité partagée dans l’articulation
d’un nouveau rapport entre éthique et religion. Volant présente des études
de thanatologie, regroupement de savoirs philosophique, théologique,
anthropologique et scientifique qui ont comme objet la mort, lieu de
sociabilité, et qui ont été en partie déclenchées par le nombre croissant de
suicides, cherchant à lui fournir une explication et une légitimité, alors que
le nouveau discours sur le paradoxe de la mort est celui de l’art de bien
mourir (entre le refus de la mort et le détachement de la vie). Roy présente
le bilan d’études sur les femmes, le féminisme et la religion, notant l’orientation
interdisciplinaire qui inclue la théologie féministe, surtout de la
libération, les théories féministes (surtout américaines) de la critique
féministe de la religion, les travaux en sciences humaines et sociales, les
études sur les femmes dans l’Église, les religieuses, les propositions de
modèles alternatifs et le rôle de la revue L’ autre parole . Lussier et Ménard présentent les études sur la sexualité en théologie morale et en pastorale (théologie pratique), principalement issues du féminisme et d’études sur l’homosexualité, notant le passage vers une éthique sexuelle et la nécessité pour l’éthique sexuelle chrétienne de tenir compte tant du discours des sciences humaines que de l’expérience contemporaine de la sexualité pour
que la religion soit toujours porteuse d’une intelligence de la foi où le vécu
devient le vecteur potentiel d’une authentique expérience contemporaine
du sacré, allant au-delà d’une éthique de l’altérité et d’une quête de sens,
mais étant en mesure de tenir compte du choc des cultures.

Toujours dans le quatrième bloc, Bennett présente différentes études
sur l’architecture religieuse qui portèrent, à l’origine, sur l’histoire des
paroisses et sur le développement de l’architecture, pour graduellement
s’orienter vers des intérêts religieux et politiques, vers des considérations sur
les ressources et le climat et vers des considérations sociales, psychologiques
et ethnologiques (comme reflet de réforme au sein de l’église), menant
vers un nouveau discours de l’espace et une ouverture sur l’architecture
des autres traditions religieuses. Paquette présente des études sur la religion
et la littérature qui sont caractérisées par l’application de théories
phénoménologiques (surtout jungienne et éliadienne, mais également
bachelardienne, durandienne et campbelienne) sur les écrits québécois,
études issues majoritairement des études littéraires et centrées sur la
mythocritique (comme récit sacré). Campbell décrit le rapport entre le
cinéma et l’Église catholique québécoise, présentant l’ensemble des travaux
universitaires à caractère historique de la représentation de personnages
bibliques (rapport entre vérité et fiction) et les travaux utilisant comme
grille d’analyse l’approche herméneutique, affirmant que le film rejoint
personnellement le drame humain par la vérité de sa dynamique et ses
connotations mortifères ou salvatrices, alors que la fréquentation du cinéma
devient le nouveau lieu d’élaboration des mythes de nos sociétés contemporaines.

Marcaurelle brosse un portrait d’études de psychologie liées au
religieux, portant sur la relation entre pratiques spirituelles et développement
des capacités physiques, intellectuelles et affectives (milieu
thérapeutique), sur le rôle de la prière et de la guérison et sur le rapport
entre culpabilité et déculpabilisation, notant l’importance de la psychologie
transpersonnelle (ré-interprétation psychanalytique) et des possibilités
d ’ i n t e rvention (psychotranspersonnelles) pour une culture de plus en plus
plurielle. Vaillancourt présente le rapport et l’impact qu’ont les croyances,
les pratiques et les expériences religieuses sur le comportement face à
l’écologie et l’environnement, notant le rôle qu’ont joué tant les communautés
autochtones que la notion de responsabilité, d’où l’importance
actuelle des concepts de spiritualité de la création, de « stewardship » et
d’éco-justice comme approches éthiques ouvertes sur une éthique environnementale
globale et planétaire. Mager présente le sort de la religion dans
la modernité et la crise des modes traditionnels de transmission et de
circulation du religieux (son rapport au passé) qui, aujourd’hui, passe par
d’autres voies que celles de la tradition, médiatisée par l’expérience
personnelle, symptomatique d’une rupture entre le fait de croire et celui
d’appartenir à une communauté. Théroux et Chevalier discutent de la
rencontre des cultures et des religions par le biais de l’oecuménisme, de
l’interculturelle et de l’interreligieux, nécessaires pour rendre compte des
nouvelles pluralités ethnoculturelles et des appartenances religieuses, notant
quelques initiatives telles le Centre canadien d’oecuménisme, l’Institut interculturel
de Montréal, le Centre d’information sur les nouvelles religions, le
Centre nouveau dialogue, et le Centre spiritualité et religions de Montréal.
Chaque article comporte une importante bibliographie, la plus part incluant
un nombre important de thèses de doctorat. L’index nominal cite les chercheurs
québécois et chercheurs qui ont effectué une partie importante de
leur recherche au Québec.


Source : www.wlu.ca

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