Champion de France des moins de 80 kg, Vincent Alliot assume son sport. Le bodybuilding est une philosophie de vie et de bien être.
Il est avant tout un homme discret. Il préfère d’ailleurs poser en chemise blanche sur la photo. Vincent Alliot, 30 ans, domicilié à Beauvais depuis 2000, ne passe pourtant pas inaperçu avec sa carrure athlétique. Sportif invétéré, « je pratique le sport depuis l’âge de 4 ans, j’ai fait du judo jusqu’à 20 ans. Je suis ceinture noire 2 e dan et champion national junior. Déjà à cette époque, la musculation prenait une part importante dans mon entraînement », explique-t-il.
Après une seconde blessure au dos, Vincent décide d’arrêter le judo et se consacre pleinement à la musculation. « Il s’agit de développer intelligemment sa silhouette. » Pour devenir champion de France de Bodybuilding en moins de 80 kg, et 4 e au championnat d’Europe, Vincent a beaucoup étudié la nutrition, comme les techniques d’entraînement.
« J’ai pratiqué assidûment durant sept ans et participé à de nombreuses compétitions. Ces épreuves permettent à chaque fois de corriger mes points faibles, tant au niveau physique que dans la préparation. J’assume un vrai style de vie autour de cette discipline. Le culturisme est pour moi un bien être moral avant tout », explique Vincent Alliot.
Le mental et le physique sont importants pour ce sportif qui revendique sa pratique du bouddhisme. « Je ne fais pas ce sport pour me valoriser auprès des autres, je ne suis pas dans l’exhibition. Je m’entraîne quatre à six fois par semaine. le rythme d’entraînement dépend aussi de mon travail »
« Je recherche plus la symétrie et l’élégance musculaire. Nous développons aussi la force, mais je ne suis pas là pour me faire mal, il faut adapter la force à la technique. Je suis dans un rapport de stature élégante. » Cette passion fut d’ailleurs influencée par les films de péplum.
– Lire la suite sur : www.courrier-picard.fr