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Noël à Londres, à Berlin, à Sydney…

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NOEL DANS LE MONDE

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En Angleterre

Au début de décembre on envoi des cartes à ses amis et à sa famille. Les cartes reçues sont exposées sur les murs. Elle seront décrochées le jour des Rois, le 6 janvier.

On colle les cartes sur des rubans avant de les accrocher au mur.

Toute la maison est habillée de vert et de rouge.

Toute la famille décore le sapin.

Les enfants écrivent une lettre au Père Noël et attendant avec impatience sa venue pour apporter les cadeaux.

La veille de Noël, les enfants vont dans les rues chanter des chants de Noël. En échange ils reçoivent des petits cadeaux ou des bonbons.

Les enfants suspendent de grands chaussettes au pied du lit et déposent des gâteaux et un verre de porto pour le Père Noël.

La veille de Noël est un jour férié.

La nuit de Noël, tous les enfants s’endorment en pensant au Père Noël qui va arriver sur son grand traîneau et déposer dans la cheminée tous les jouets commandés.

En Angleterre, pas de repas de Noël, sans la dinde aux marrons et le célèbre pudding.


En Grande-Bretagne, le «cracker» de Noël est indispensable à tout réveillon. Aucun repas de Noël n’est concevable sans le petit «cracker» explosif placé à côté de chaque assiette, une tradition vieille de 150 ans.

Le «cracker» de Noël, également connu au Canada et en Australie, obéit à des règles strictes, tant pour sa composition que pour son usage.

Les petits enfants ouvrent des « crackers » : deux enfants tirent de chaque côté de la grosse papillote et un pétard éclate.

En Allemagne

Comme dans de nombreux pays, les petits allemands commencent à préparer Noël dès le début du mois de décembre.

Certaines familles préparent des calendriers très originaux avec des guirlandes et des petits paquets.

Chaque dimanche de l’Avent, on allume une chandelle de la couronne.

A la Sainte Barbara, on met des branches de forsythia dans un vase, elles fleuriront pour Noël.

A la Saint Nicolas, tous les enfants posent leurs bottes à la porte de leur chambre.

Le sapin est décoré le 24 décembre par les enfants.

Au repas de Noël, les allemands dégustent une oie grillée accompagnée de chou rouge et de pommes.

Le soir du 24 décembre, c’est l’enfant Jésus (coutume protestante) ou le Père Noël qui apporte les cadeaux et les dépose sous le sapin.

Le jour des Rois, des enfants déguisés en Rois mages écrivent les initiales des trois Rois sur les portes.



Aux Antilles

Aux îles, Noël prend des allures créoles et françaises comme ses habitants et le tronc des palmiers s’enrubanne de petites lumières blanches.

La Messe de Minuit est de tradition et, au retour, le célèbre Ti-Punch est détrôné en cette occasion par le « Schrub » ou « Schrubb ».
À St-Barths, ce cocktail est composé de rhum blanc, de citron, de sirop de sucre, parfumé aux saveurs des îles – cannelle, muscade, girofle et thé du charpentier. En Guadeloupe, ce sont des écorces d’agrumes qui donnent au rhum blanc leurs parfums.


On se prépare pour les Fêtes dès le mois d’octobre. Il ne suffit pas, dit-on ici, de mettre tous les ingrédients dans une grande dame-jeanne et de laisser reposer. Pour que le cocktail soit habillé de paillettes d’or, il faut une longue macération au soleil et au moins deux pleines lunes en exposition.


Tout Noël, Tout Cochon

Après avoir savouré le rhum à petites gorgées, on apporte sur la table la grande soupière de soupe aux pois d’angole agrémentée de quelques morceaux de viande salée qui apporte un fumet incontestable de fêtes.

Puis viennent les plats de résistance qualifiés « pur porc ». Le cochon s’est transformé en boudin, pâté et ragoût. Le jambon est aussi de la fête et a pris, avant de cuire, son coup de l’étrier. Il sent le bon vieux rhum et le sucre de canne.


Ici, comme partout ailleurs, c’est la fête des enfants et l’invitation à la gourmandise. Par tradition, à St-Barths, on retrouve les « tchek », des galettes faites de noix de coco râpée qu’on mélange à du sucre de canne moulu (type cassonade) et qu’on parfume à la cannelle en poudre. Mais le clou de la fête demeure le « pône », un pain composé de patates douces, de giraumon (potiron local), de sucre, de vanille, de raisins, de cannelle, le tout enduit de bon beurre et doré au four. En Guadeloupe, la farandole des douceurs prévoit un blanc-manger au lait de coco, un quatre-quarts, des chadecs confits, ces pamplemousses géants à l’écorce encore verte, et des fruits-pays.


Encore aujourd’hui, en Guadeloupe, on prépare, dans certaines familles, pour cette occasion le sirop de groseilles pour accompagner le gâteau, parfumer une boisson glacée, etc.



En Australie

Les australiens fêtent la naissance de l’enfant Jésus sous une chaleur torride.

Leur repas est souvent constitué d’une dinde rôtie ou d’une oie et d’un beau pudding, comme en Angleterre.

Certains australiens fêtent Noël sur la plage. Ils organisent un grand pique-nique avec de la dinde froide, des salades et des gâteaux.

Le soir, dans leur maison, ils se réunissent près du sapin de Noël tout décoré.



En Autriche

Noël est la fête familiale la plus importante de l’année. La fête débute le 1er décembre avec la couronne de l’Avent.

Pendant tout le mois de décembre, les alentours de l’Hôtel de Ville de Vienne, la capitale, sont en fête. Les arbres du parc sont recouverts de parures fantastiques au milieu d’un décor de conte de fée. Toujours dans ce parc, se déroule le fameux marché de l’enfant Jésus. C’est un marché de Noël. Les enfants y dégustent des marrons chauds, font du patinage sur la patinoire de l’Hôtel de ville, déguisés en animaux ou en personnage de conte de fée. Ils peuvent également traverser le parc en prenant un petit train. Avant de partir, ils inscrivent leurs souhaits sur un tableau, qui est parait-il, consulté par le Père Noël et le Petit Jésus.

Sur toutes les places des villes et villages se dresse un sapin.

Le 24 décembre, les rues de certaines villes sont envahies par les enfants, souvent accompagnés de leurs grands-parents, pendant que les parents décorent le sapin caché jusqu’à ce jour dans un grenier ou une cave.

Le 24 décembre au soir, cinémas, restaurants et théâtres ferment leurs portes car tout le monde doit participer à la fête.



En Belgique

A l’approche de Noël, la tradition veut qu’on se régale en Wallonie de « tripes à l’djotte », aussi appelées « vettes tripes » ou boudin vert parce qu’elles sont à base de chou vert. Pour les réussir, il faut une même part de légumes et de viande de porc, de préférence des bas morceaux, additionnée de sel, de poivre, de clous de girofle et de noix de muscade.

Dans la région de Nivelles, tous les enfants savent que le Petit Jésus lui-même dépose, au pied de leur lit, les savoureux cougnous de Noël, dont la pâte est façonnée jusqu’à ce qu’elle prenne la forme d’un corps à deux têtes .

A Andenne, on prépare les « trairies », série de cinq cougnous de taille décroissante, que l’on déguste traditionnellement, dans le recueillement, après la Messe de Minuit.

A Liège, on prépare « la boukète », cette délicieuse crêpe à la farine de sarrasin, frite à la poêle avec du beurre, agrémentée de raisins de Corinthe ou de ronds de pommes et servie saupoudrée de sucre fin ou de cassonade. On l’accompagne d’un bon vin chaud et, dans le pays de Herve, on l’agrémente du célèbre sirop qui fait l’honneur de la région.



Au Danemark

Tout le mois de décembre participe à la fête. Les rues sont illuminées et décorées de guirlandes et de branches de sapin.

Les enfants écrivent de nombreuses cartes à leurs amis et à leur famille.

Des timbres sont spécialement émis pour Noël. Un des plus beau a été dessiné par la Reine elle-même.

Dans chaque maison, une couronne garnie de quatre bougies est suspendue au plafond. La maison est décorée de branches de sapin, de petits anges, de lutins et d’étoiles en paille. Les enfants font eux-mêmes de nombreuses décorations qu’ils accrochent dans le sapin.

On va en famille couper le sapin de Noël dans la forêt.

Le dîner de Noël commence vers 18 H. A la fin du repas, on sert du riz au lait où se cache une amande entière. celui qui la trouve reçoit en cadeau un petit cochon porte bonheur en pâte d’amande.

Après le dîner le papa va seul dans la pièce où se dresse le sapin de Noël décoré de guirlandes faites de petits drapeaux danois, de bougies et de petits coeurs rouges et blancs.

Le papa allume une à une les bougies pendant que la famille attend avec impatience derrière la porte. Puis toute la famille entre et fait un cercle autour de l’arbre en se tenant par la main. Chacun à son tour choisit un chant de Noël que tous entonnent en faisant une ronde.



En Espagne

Les petits espagnols sont très gâtés : ils reçoivent des cadeaux le 25 décembre mais aussi le 6 janvier par les Rois mages, qui déposent les paquets dans leurs souliers.

Dans de nombreuses grands villes se déroule le cortège des Rois mages. C’est une fête très populaire. Les Rois mages défilent sur des chars richement décorés et suivis de nombreux cavaliers. Les enfants et les adultes se pressent le long des rues pour les voir passer.

Après le défilé, les Rois mages se mêlent aux enfants qui sont très impressionnés de les voir d’aussi près.

Jadis, le soir du Réveillon et le matin de Noël dans les villages espagnols, on récompensait le voisin qui avait aidé à rentrer la récolte, à porter de l’eau ou à garder les moutons par un paiement en nature. Lorsqu’il sonnait à la porte, chargé d’un panier tressé d’osier, on le lui remplissait d’huile d’olive, de noix, d’amandes ou encore de fruits secs.


L’antique tradition s’est maintenue et même développée puisqu’aujourd’hui on trouve dans les meilleurs magasins, à l’approche des fêtes, des paniers de Noël composés des plus fins produits artisanaux du pays. Les présents les plus chargés d’histoire restent les confiseries, à base de pâte d’amandes ou de beurre, souvent préparées dans les couvents par des religieuses, « avec trois Ave Maria et la grâce de la main », comme le chante un air populaire.

Le turròn, sorte de nougat au miel et aux amandes, a lui aussi sa place dans les paniers de Noël. De nos jours, les corbeilles s’enrichissent également d’une bouteille de « Cava », un sympathique mousseux, d’un jambon entier, de marrons glacés de Galice, de truffes, de fruits à l’eau-de-vie, de splendides cornes d’abondance regorgeant de légumes et de fruits frais, de bonnes bouteilles, des Xérès, des vins d’appellation (comme les Rioja, les Pénedès), des vieux Malaga liquoreux que l’on déguste devant un plateau de petits gâteaux ou des liqueurs aux multiples parfums telle la « patxaràn », véritable boisson nationale, à base d’anis parfumé aux prunelles.

A Noël, il est de tradition d’offrir des conserves d’asperges de Navarre dont l’appellation est sévèrement réglementée puisqu’il faut, pour qu’elles soient dignes d’en porter le nom, les mettre en bocaux à la main, dès le lendemain de la cueillette.

L’origine de la plupart des pâtisseries remonte à la domination arabe puisque les conquérants ont introduit le sucre et l’art de la confiserie en Espagne. Voilà pourquoi on fabrique du massepain à Tolède depuis le VIIIe siècle, sous les formes les plus variées, farci de pignons ou de jaune d’oeuf confit dans le sucre. Dans La Rioja, on y met du citron alors qu’en Andalousie on le présente sous forme de barrettes truffées de fruits confits et glacées au sucre.


Source : Joyeux Noël




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