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La vie de Bouddha – Partie 2

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La jeunesse du prince Siddhartha

La première méditation

Quand le jeune prince avait un mois, le roi Sudoddhana s’est rendu dans les champs pour labourer lui-même, une matinée entière, sans relâcher ses efforts. Les paysans et les gens d’autres castes le regardent avec admiration. Il s’agit d’une grande tradition annuelle. D’après cette tradition, les gens pensent que si le roi laboure lui-même un champ, les prochaines récoltes seront abondantes dans tout le royaume.
Pendant que le roi travaille la terre, le jeune Siddhartha est installé à l’ombre d’un arbre à baies. Les femmes chargées de surveiller le bébé finissent par l’oublier complètement, tant elles sont curieuses d’observer la démonstration de labourage du roi. Le jeune prince se retrouve donc seul pendant toute la matinée. Il se redresse en position assise, et se met naturellement à méditer, en se concentrant sur la sensation de l’air qui entre et qui sort par le nez. Rapidement, il parvient à un grand stade de concentration.

La construction des trois palais

Quand le prince atteint l’âge de seize ans, son père fait construire pour lui trois somptueux palais. Il y en a un pour chacune des trois saisons asiatiques. Un pour la saison des pluies, un pour la saison fraîche, et un autre pour la saison chaude.

Chacun de ces trois palais est entièrement recouvert d’or. Le roi veille avec beaucoup de soins à donner à son fils le meilleur. Le jeune Siddhartha obtient alors les meilleures choses pour satisfaire les plaisirs des cinq sens. Les plus belles décorations et des spectacles de danse magnifiques pour le plaisir des yeux. Les musiques les plus mélodieuses pour le plaisir des oreilles. Les repas les plus raffinés et les boissons les plus exquises pour le plaisir du goût. Les fleurs et les encens les mieux parfumés pour le plaisir du nez. Les massages les plus délicats pour le plaisir du corps.
En réfléchissant, le roi se dit que si son fils se marie, il ne renoncerait pas et resterait au palais, devenant le plus grand des rois, et que lui-même aurait alors l’honneur d’être le père du plus grand des rois. Dans ce but, il décide de marier son fils.

La demande de la main de la fille du roi Subbabuddha

Le roi Sudoddhana demande pour son fils la main de la fille du roi Subbabuddha. Ce dernier répond :
« Le prince Siddhartha n’a aucun savoir, on ne lui a jamais rien enseigné, son père ne lui a rien appris. C’est un bel homme, mais rien de plus. Il est donc inutile ; une telle personne ne mérite pas ma fille. »
Le roi Sudoddhana parle de ce refus avec son fils Siddhartha, qui dit alors :
« Je n’ai pas besoin d’apprendre quoi que ce soit, je possède déjà toutes les connaissances. Qu’est-ce que tu veux que je te montre ?
— Le tir à l’arc ! »
Le roi a répondu sans hésitation, il sait très bien que le tir à l’arc est la chose la plus difficile. C’est aussi ce qui représente le mieux la puissance et l’habileté pour un prince qui en a une bonne maîtrise.

Les capacités du prince Siddhartha

Afin de prouver ses capacités à son père, le prince Siddhartha se tient debout sans la moindre protection, et ordonne à quatre archers de se placer autour de lui et de tirer sur lui une flèche chacun, tous en même temps. Alors que les quatre flèches sont lâchées simultanément à très grande vitesse sur le prince, il les esquive d’un geste sûr et gracieux. Dans le même élan, il renvoie les quatre flèches au centre du bouclier de chacun des quatre archers.
Ensuite, le prince Siddhartha accomplit encore beaucoup d’autres exploits. Entre autres, il monte sur des éléphants et des chevaux, tout en faisant des figures très difficiles et très spectaculaires. Il montre ses talents de lancer au couteau, tout aussi surprenants. À chaque fois, tout le monde applaudit et crie d’admiration, ce qui donne au palais tout entier un air de grande fête. Comme le prince fait connaître ses capacités exemplaires dans tous les domaines, il obtient une grande célébrité.

Le mariage du prince Siddhartha avec la princesse Yasodhará

Maintenant, le roi Subbabuddha est heureux et fier de donner la main de sa fille au prince. Il l’envoie au palais de Kapilavatthu. Peu avant le mariage, de nombreux cadeaux sont offerts au palais. En plus de cadeaux, beaucoup de personnes de haute caste envoient aussi leur fille, en espérant que le jeune prince la choisira pour épouse.
Le jour du mariage, il choisit néanmoins la princesse Yasodhará. On dit qu’elle est aussi exquise que l’or. Toutes les filles qui s’occupaient de la princesse quand qu’elle vivait encore dans le palais de son père l’ont suivie au palais du prince Siddhartha.
Dès son mariage, le jeune prince vit avec la princesse Yasodhará dans le bonheur, le confort et le luxe.



Source: Dhammadana


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