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La thérapie de l’amitié

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LA THERAPIE DE L’AMITIE

“Je venais de terminer un cours du soir à l’Université.
Je décidais d’aller écouter la dernière conférence, donnée par un confrère, qui traitait du rapport entre le corps et l’esprit, et de la relation du stress et de la maladie.

L’orateur (patron du département Psychiatrie) a, entre autre, affirmé que l’une des meilleures choses que l’homme puisse faire pour sa santé est d’avoir une épouse alors que pour la femme, la meilleure des choses à faire pour être en bonne santé est d’entretenir des relations avec des amies.

Tout l’auditoire a éclaté de rire, mais il était sérieux.

En effet, piqué au vif, il expliqua :”

« Les femmes ont des relations différentes entre elles; qui engendrent des systèmes de soutien grâce auxquels elles gèrent les différents stress et les difficultés de la vie.

Du point de vue physique, ces bons moments “entre filles” aident à produire plus de sérotonine – un neurotransmetteur qui aide à combattre la dépression et qui engendre une sensation de bien-être.

Les femmes partagent leurs sentiments alors que les rapports amicaux entre hommes tournent souvent autour de leurs activités.

Ces relations entre hommes tendent alors à produire plus de testostérone… ; et tournent donc plus souvent à la rivalité, à la compétition entre coqs….

Il est très rare que les hommes passent un bon moment ensemble pour parler de ce qu’ils ressentent ou du déroulement de leur vie personnelle.

Parler du boulot ? Oui. De sport ? Oui.

De voitures ? Oui. De pêche, de chasse, de golf ? Oui….

Mais,…. de ce qu’ils ressentent ?

Rarement.

Les femmes font cela depuis toujours.

Elles partagent – du fond de leur âme – avec sœurs/mères ( OK bon, mères, pas toujours…sic)/ amies , et apparemment ceci est bon pour leur santé. »

“La vision que mon confrère a des différences au sein des relations courantes, de manière générale, entre hommes d’une part et entre femmes d’autre part m’a semblé assez pertinente.

Par contre, les déductions qu’il en tirait me paraissent plus discutables, hasardeuses et parfois abusives…

C’est la raison pour laquelle j’ai cru bon de modifier (ci-dessous) la dernière partie de ses déductions en mettant « ami(e)s » à la place d’« amies » !

Je suis persuadé en effet que la réflexivité amicale doit être totalement partagée par tous les êtres humains évolués, comme nécessaire à la santé, dans la mixité comme dans la singularité en dehors de questions de genre.”

« L’orateur ajoutait aussi que de passer du temps avec un(e) ami(e) est tout aussi important pour notre état général que de faire du jogging ou de faire de la gym.

Il y a une tendance à penser que lorsque nous faisons de l’exercice nous soignons notre corps, ce qui contribue à notre santé, alors que ; lorsque nous passons du temps avec nos ami(e)s nous perdrions du temps et que nous devrions nous acquitter de choses plus productives.

Ceci est faux !

 

Le fait de ne pas créer et maintenir des relations personnelles de qualité est aussi dangereux pour notre santé que de fumer!

 

Donc, chaque fois que vous passez du temps avec vos ami(e)s, pensez que vous faites bien, félicitez-vous de faire quelque chose de positif pour votre santé  physique et psychique!

Nous avons vraiment beaucoup de chance d’être ami(e)s !

Portons un toast à no(tre)(s) amitié(s) puisque cela semble être tellement bon pour notre santé ! »




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