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Le Deuxième Livre du Tao : le rire de Tchuang tseu

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208 pages

Synchronique Editions (Avril 2010)

Langue : Français

ISBN: 978-2917738054

Biographie de l’auteur:

Stephen Mitchell a vendu plus de 800 000 exemplaires de sa traduction du Tao Te King et a reçu deux fois le Harold Morton Landon Translation Award de l’Academy of American Poets.

Présentation de l’oeuvre:

Le Tao Te King de Lao Tseu est un classique de la sagesse chinoise. C’est un guide intemporel et indispensable à l’art de vivre. Suite à sa traduction unanimement saluée par la critique et plébiscitée par le public du Tao Te King, dans Le 2ème Livre du Tao, Stephen Mitchell nous offre une sélection personnelle de textes choisis et commentés de l’oeuvre de Tchouang Tseu, disciple de Lao Tseu, complétés d’extraits du Livre de l’invariable milieu de Tseu Seu, petit-fils de Confucius. L’oeuvre de Tchouang Tseu est profonde, subtile, empreinte d’une audace qui fait dresser les cheveux sur la tête. Si Lao Tseu est un sourire, Tchouang Tseu est un rire aux éclats. C’est le clown de l’Absolu, l’apothéose de l’incrédulité, un coyote parmi les bodhisattvas. Quant aux textes de Tseu Seu, ils sont l’expression d’une exquise acuité psychologique et morale. Mitchell a sélectionné les passages les plus clairs des enseignements de ces deux étudiants du Tao et a réalisé une adaptation qui révèle toute la poésie, la profondeur, l’esprit et l’humour des textes originaux avec une nouvelle vigueur. Ses commentaires érudits, jubilatoires et colorés par le prisme d’une longue pratique du zen explicitent et complètent chaque texte. Son adaptation rend modernes, pertinents et intemporels les enseignements des anciens Maîtres.

Extraits:

« Tchouang-tseu rêva qu’il était un papillon, voletant de-ci de-là, insouciant, n’ayant aucune conscience d’un Tchouang-tseu.

Puis il s’éveilla et à nouveau il était Tchouang-tseu, sans l’ombre d’un doute.

Mais était-il Tchouang-tseu qui avait rêvé qu’il était un papillon, ou un papillon rêvant en et instant qu’il était Tchouang-tseu ?

Il doit bien avoir quelque différence entre Tchouang-tseu et un papillon!

Cela s’appelle « la transformation des choses ».

« Cesse de vouloir être important;

que tes pas ne laissent aucune trace.

Voyage seul comme le Tao

Au pays du grand silence.

Si un homme traverse une rivière

et qu’une barque vide

heurte sa propre embarcation

il ne sera offensé ou courroucé,

quel que chaud puisse être son sang.

Mais si la barque est dirigé par quelqu’un,

il se peut qu’il s’échauffe, hurlant et jurant,

simplement parce qu’il y a un rameur.

Prends conscience que toutes les braques sont vides

quand tu traverse la rivière du monde,

et rien ne pourra t’offenser. »

« Lorsque vous prenez conscience de l’immensité de votre solitude, c’est l’occasion de faire la fête. Sortez le caviar et le champagne! Le roi est mort, vive le roi! Si, depuis le début, chaque personne est votre projection- si vous ne la voyez pas elle mais qui vous pensez qu’elle est-, comment pouvez vous être offensé? Le lieu: la rivière. Vous filez doucement sur votre petite barque, heureux comme un vairon, et soudain quelque imbécile vous rentre dedans, à toute vitesse. Mais lorsque vous regardez, c’est un bateau vide. Puisque il n’y a pas de fautif, il n’y a naturellement aucune faute, aucune offense.

– Vous voulez dire que la femme qui m’a brisé le coeur, ou le collègue qui m’a
planté un couteau dans le dos, ou les politiciens qui nous ont flanqués dans ce
pétrin, sont tous des bateaux vides?

– Oui, en effet.

Cela n’a rien à voir avec le fait d’agir de façon juste contre l’avidité ou la
bêtise. Mais si vous êtes offensé, ça veut dire que vous n’êtes pas attentif. »

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