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Genève-Shinagawa: une amitié solide comme une cloche de bronze

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Les autorités suisses et japonaises célébreront en 2014 le 150e anniversaire de leurs relations diplomatiques. L’occasion de revenir sur l’histoire d’une cloche.

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Aux Neuchâtelois, le premier traité diplomatique signé entre la Suisse et le Japon en 1864; aux Genevois l’histoire d’une cloche de bronze. En 2014, la Confédération se mobilise pour célébrer l’anniversaire des 150 ans de ses relations officielles avec l’Empire du Soleil levant. Une occasion pour Genève de mettre en avant un héritage unique. «La Ville et Shinagawa – un arrondissement de Tokyo – partagent une charte d’amitié depuis 1991, mais aussi et surtout une cloche, celle du parc de l’Ariana. Elle représente plus de 80 ans d’échanges, insiste Laurence Wiedmer, cheffe du Service des relations extérieures de Genève. Avec les célébrations de 2014, ce lien prend tout son sens.»

La cloche qui ne voulait pas être un canon

«Notre histoire débute à Aarau en 1872, souligne Philippe Neeser, président de l’association d’amitié Genève-Shinagawa. Un concours de circonstances unique a fait d’une cloche de bronze forgée en 1657 pour le temple bouddhiste Honsen-ji, le ciment d’une relation rare.» A son arrivée en Suisse, l’imposante pièce de bronze condamnée à se transformer en canon, est soustraite aux cuves de l’entreprise argovienne Rüetschi. Son sauveur? Gustave Revilliod, un Genevois fortuné, mis sur la voie de la cloche par Théodore de Saussure, un lieutenant-colonel de l’armée. Le mécène s’empresse d’acquérir l’objet et de le ramener à Genève, avant de l’installer aux abords du musée de l’Ariana, dont il est propriétaire.


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