16/06/2012
Avec des fleurs, des chants et des larmes de joie, les exilés birmans ont salué leur héroïne Aung San Suu Kyi à son arrivée samedi à l’hôtel de ville d’Oslo où elle devait prononcer le discours d’acceptation de son prix Nobel de la Paix décerné en 1991.
Exubérants de joie des admirateurs – nombre d’entre eux vêtus de costumes tribaux multicolores ou de robes Safran portées par les moines bouddhistes- l’attendaient sous une pluie fine devant l’imposant bâtiment de brique rouge.
« Je suis très heureux », dit Vicittasara, un moine de 38 ans qui, enfant, avait déjà vu Mme Suu Kyi à Mandalay, seconde ville de Birmanie.
Il s’est rendu à Oslo venant d’Inde où il étudie le bouddhisme à l’Université tibétaine de Bénarès.
« Son père a été le père de l’indépendance, et maintenant, nous considérons qu’elle est la mère de la démocratie », dit-il en se référant au général Aung San, héro de l’indépendance assassiné quand elle n’était qu’une enfant.
Une autre admiratrice, Billi Vanhmun, une réfugiée de 17 ans, se tient à l’extérieur du bâtiment, un Bouquet de fleurs multicolore, comme sa robe traditionnelle et bariolée de la région Chin. Elle est emballée à l’idée de voir cette femme, icône de la démocratie birmane qui a passé tant d’années en résidence surveillée.
« Je me sens très bien parce qu’elle est mon héroïne », dit l’adolescente. « Je l’aime! ».
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