25/06/2009 – Le Figaro
VIDÉO – La journaliste irano-américaine, détenue pendant 100 jours par Téhéran, se dit «bouleversée» par les événements qui frappent le pays depuis l’élection contestée de Mahmoud Ahmadinejad.
Elle était devenue un symbole des détentions arbitraires et des pressions exercées sur les médias en Iran. La journaliste irano-américaine Roxana Saberi, détenue pendant 100 jours par Téhéran, était de passage à Paris, mercredi.
L’occasion pour elle de dénoncer la répression «inhumaine» exercée par le régime à l’encontre de tous ceux qui contestent l’élection de l’ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad à la présidence.
Même si son indignation ne fait aucun doute, la journaliste de 31 ans se refuse à évoquer nommément les responsables politiques tels que Mahmoud Ahmadinejad ou le guide suprême, l’ayatollah Khomeini.
Et quand lefigaro.fr lui demande si elle garde encore quelque espoir pour son pays, Roxana Saberi reste timidement confiante :
Roxana Saberi s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée pour réclamer la libération d’une de ses ex-camarades de cellule, emprisonnée depuis un an à la prison d’Evine. Silva Harotonian, une Iranienne, d’origine arménienne de 34 ans, a été condamnée pour «révolution douce», alors qu’elle travaillait pour l’ONG américaine Irex.
– Julie Connan pour Le Figaro
