02.05.2009
La Chine devrait considérer le dalaï lama comme « faisant partie de la solution » tibétaine plutôt que de tenter de l’isoler, a déclaré vendredi un conseiller du président américain Barack Obama.
Washington — Jeff Bader, directeur pour l’Asie au Conseil national de sécurité de la Maison Blanche, a demandé au Comité des 100, un groupe de pression d’Américains d’origine chinoise, d’user de son influence pour que Pékin adopte une position différente vis-à-vis du chef spirituel du bouddhisme tibétain, exilé en Inde depuis 1959.
« J’espère que vous allez user de (votre) crédibilité et (vos) relations pour aider à convaincre les responsables chinois que le dalaï lama n’est pas un problème mais fait plutôt partie d’une solution à la situation au Tibet », a déclaré M. Bader.
Début avril, en marge du sommet du G20 à Londres, M. Obama avait fait le pari de la main tendue à la Chine en annonçant un « dialogue » tous azimuts avec Pékin et a accepté une invitation à se rendre en Chine avant la fin de l’année.
Des responsables du département d’Etat américain avaient néamnmoins rappelé à cette occasion qu’à la faveur du dialogue les Etats-Unis ne fermeraient pas les yeux sur les questions délicates telles que les droits de l’homme.
Source : AFP