Accueil Espace Bouddhiste Livres Nouveauté Lecture – Écopsychologie pratique et Rituels pour la Terre

Nouveauté Lecture – Écopsychologie pratique et Rituels pour la Terre

102
0

Écopsychologie et rituels pour la Terre

Retrouver un lien vivant avec la nature

de Joanna Macy

Message d’introduction de Sa Sainteté le Dalaï Lama

Écopsychologie pratique et rituels pour la Terre
Écopsychologie pratique et rituels pour la Terre
Éditions Le Souffle d’Or

Collection : FINDHORN

Nb. Pages : 250 p

ISBN : 978 2 84058 349 3

Format : 17 x 24

Prix public : 22 €

Nombre de pages : 250 p.

Rayon / Genre : Développement personnel


Sortie du livre en librairie : 10 novembre 2008


PRÉSENTATION

Le 1er livre présentant cette nouvelle approche de la vie et de la psychologie.

Une contribution majeure, en même temps qu’un manuel pratique, pour se reconnecter et réconcilier avec la Terre-Gaïa.


LE LIVRE

Beaucoup d’humains portent une souffrance profonde face aux graves atteintes faites à la nature et à notre Terre mère. Or, dans l’impuissance où nous sommes souvent, cette affliction, qu’elle soit consciente ou non, génère souvent de la culpabilité ou du déni, et donc de la fermeture d’esprit.

Joanna Macy apporte ici de vraies réponses à ce défi ! Puisant dans le bouddhisme et l’approche systémique, elle propose un positionnement et des exercices puissants ; c’est un vrai message d’espoir, dans plusieurs directions :

– Une contribution majeure pour se reconnecter et se réconcilier avec la Terre-Gaïa en découvrant son identité écologique.

– Comment faire face à l’apathie, à l’impuissance, comment passer du mental au ressenti, pour prendre une part active à la guérison de notre monde dans l’interdépendance.

– Retrouver notre pouvoir au service de la Vie, par un travail de groupe sur des valeurs telles que la gratitude, la souffrance, le désespoir, notre relation au temps. Retrouver le courage, l’implication et la solidarité nécessaires pour changer nos vies et entrer en action pour prendre soin de la planète.

– Opérer un changement de cap, par un engagement volontariste pour la Vie ; poser des actions de résistance.

Travail transdisciplinaire au carrefour de la psychologie, de l’écologie, de l’éducation, de la pensée systémique, au-delà de l’anthropocentrisme, c’est le 1er livre présentant cette nouvelle approche de la vie et de la psychologie, le concept d’inconscient écologique.

C’est en même temps un manuel pratique contenant nombre d’exercices et de rituels pour se reconnecter à la Terre, fruit d’un travail de 40 ans testé avec des centaines de milliers de personnes.


LES AUTEURS

Depuis une quarantaine d’années, Joanna Macy a développé un travail international de conférencière et animatrice de séminaires sur le Bouddhisme et le mouvement écologique. Elle a écrit 6 livres à succès. Elle vit à Berkeley, Californie.

Molly Young Brown a une longue carrière de formatrice et consultante. Elle enseigne à la Graduate School of Holistic Studies at John F. Kennedy University. Elle a écrit trios livres sur la spiritualité et l’environnement, et vit dans la baie de San Francisco.


L’EDITEUR

Le Souffle d’Or , une expérience à vivre !

De nos jours, un nombre croissant de personnes cherche à s’affranchir des vieux cadres institutionnels (églises, partis politiques) et autres figures d’autorité traditionnelles. S’émanciper est un chemin passionnant… pour peu qu’on soit muni des bons outils et repères ! Vous trouverez justement dans nos éditions de multiples ressources pour vous accompagner dans votre démarche personnelle.

Livres, musiques, jeux, autant de moyens de trouver plus d’harmonie, d’autonomie, de bonheur…

«  J’accomplis ce métier d’éditeur par goût de partager, de rendre accessibles des points de vue ou des méthodes bénéfiques après les avoir investiguées personnellement pour vous sélectionner les meilleurs.

Essayez : de nouveaux horizons vous attendent !« 

Yves Michel

Souffle d’Or

5 Allée du Torrent – 05000 GAP

Tél : 04 92 65 52 25


EXTRAIT DU LIVRE

Chapitre 1 – Choisir la Vie

« J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction
et la malédiction. Choisis la vie, afin que vous viviez, toi et ta postérité […] »


Deutéronome. 30.19

NOUS VIVONS A UN MOMENT EXTRAORDINAIRE SUR TERRE. Nous possédons et maîtrisons plus de savoir et de prouesses techniques que tout ce dont nos ancêtres auraient pu rêver. Nos télescopes nous permettent de voir à travers les âges, jusqu’au commencement de l’univers. Nos microscopes scrutent les codes au coeur de la vie organique. Nos satellites révèlent les schémas météorologiques globaux et les comportements cachés de nations distantes. Qui, il y a seulement un siècle, aurait pu imaginer une telle abondance d’information et de puissance ?

En même temps, nous assistons à la destruction du vivant dans des proportions auxquelles aucune génération précédente n’a été confrontée dans l’histoire. Nos ancêtres ont certes vécu des guerres, des fléaux et des époques de famine. Des civilisations entières, comme la société phénicienne et l’empire romain, ont sombré lorsqu’elles ont coupé leurs arbres pour construire des navires de guerre et ont fait de leurs terres des déserts. Aujourd’hui, ce ne sont pas seulement ici une forêt, là quelques terres agricoles ou quelques pêcheries : ce sont maintenant des espèces, des cultures entières et des écosystèmes à l’échelle planétaire qui disparaissent, y compris le plancton de nos océans, source d’oxygène.

Les scientifiques tentent de nous expliquer ce qui est en jeu quand nous brûlons les arbres des forêts primaires ou les combustibles fossiles, relâchons des déchets toxiques dans l’air, le sol ou la mer et utilisons des produits chimiques qui dévorent la couche d’ozone qui protège notre planète : nous avons du mal à prendre en compte leurs avertissements. Car nous vivons dans une Société de croissance industrielle [[Nous devons cette formulation à l’éco-philosophe norvégien Sigmund Kwaloy.]]. Son économie dépend d’une consommation de ressources toujours croissante. Pour faire tourner le moteur du progrès, la Terre sert à la fois de magasin et de tout-à-l’égout. Le corps de la planète n’est pas seulement excavé et transformé en marchandises à vendre, c’est aussi un « déversoir » pour les sous-produits toxiques de nos industries [[« Tout comme un cancer en croissance continuelle détruit les systèmes qui soutiennent la vie en détruisant son
hôte, une économie mondiale en croissance continue détruit lentement son hôte, l’écosystème terrestre ». Lester Brown, L’état de la planète, 1998.]]. Et si nous sentons que le tempo s’accélère, nous avons raison, parce que la logique de la Société de croissance industrielle est exponentielle : elle ne réclame pas seulement de la « croissance », mais une expansion des taux de croissance. Comme Alice sur le
jeu d’échecs de la reine folle, nous devons toujours courir plus vite pour rester sur place. Qu’y aura t-il en réserve pour les enfants de nos enfants ? Que restera-t-il pour ceux qui nous suivront ? Trop occupés à courir pour y penser, nous essayons d’évacuer de nos esprits des scénarios cauchemardesques de pénurie et de guerre, dans un monde dilapidé et contaminé.

Nous venons de si loin. Nous avons survécu à tant d’épreuves, évolué à travers tant d’aventures au cours de notre voyage planétaire, et il reste tant de promesses à découvrir, mais nous pouvons encore tout perdre. Tandis que la toile complexe des systèmes vivants se déploie, nous pouvons tout démolir par notre fait. Les paroles de Yahvé transmises par Moïse renvoient maintenant à une vérité littérale : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, aussi choisis la vie ».

Le choix d’un monde qui soutient la vie

Nous pouvons choisir la vie. Malgré les prédictions dramatiques, nous pouvons encore agir pour assurer un monde vivable. Il est crucial de savoir que nous pouvons répondre à nos besoins sans détruire le système qui soutient la vie.

Nous possédons les connaissances techniques et les moyens de communication nécessaires pour y parvenir. Nous avons les ressources et le savoir-faire pour produire suffisamment de nourriture, assurer la propreté de l’air et de l’eau et générer l’énergie nécessaire grâce au solaire, à l’éolien et à la biomasse. Si nous en avons la volonté, nous pouvons contrôler la population mondiale, démanteler les armes, éloigner les guerres et donner à chacun une voix dans une auto-gouvernance démocratique [[Les dépenses militaires mondiales pour l’année 2006 sont estimées à 1 179 milliards de dollars, celles des États-Unis en représentant presque la moitié (Centre International de conversion). En 2008, la somme nécessaire pour améliorer l’agriculture et nourrir la population mondiale pendant un an est estimée à 24 milliards de dollars, soit 0,2% des dépenses militaires ou leur équivalent en une semaine .

Choisir la vie signifie construire une société qui « soutient » la vie.
Selon Lester Brown et le Worldwatch Institute, « une société soutenable est une société qui satisfait à ses besoins sans compromettre les perspectives des générations futures ». Contrairement à la Société de croissance industrielle, une société qui soutient la vie tient compte de la « capacité de charge » de son système régional et planétaire, à la fois dans les ressources qu’elle consomme et les déchets qu’elle produit.

Previous articleTaïwan — Le Maître du Dharma Sheng Yen s’éteint à l’Âge de 79 ans
Next articleEco-Consommation — Une lessive qui laisse l’eau ‘propre’