Fixez attentivement les zones en bleu foncé, elles appellent au refus de l’inaction [[Source : International Gay and Lesbian Association 2005, Guide Spartacus 2003/2004]].
Homosexualité illégale dans plus de 75 pays.
Homosexualité non reconnue dans près de 80 pays (en bleu moyen).
Homosexualité légale dans moins de 21 pays (en bleu ciel).
Le monde ne serait toujours pas guéri de l’homophobie?
NON.
La négative s’impose lorsque l’on sait que certains états des Etats-Unis répriment toujours les relations entre personnes de même sexe.
Le comité IDAHO (International Day Against Homophobia) appelle à la mobilisation de chacun dans la lutte contre ce fléau résolumment archaïque.
Cette 3ème édition de cette journée est placée sous le signe de la tolérance.
Des actions sont organisées autour du thème: » Non à l’homophobie, oui à l’éducation ! ».
Au coeur du sujet cette année: la prévention, l’alerte des pouvoirs et de l’opinion publique sur la question du suicide chez les jeunes, des dépressions, des conduites à risque notamment face au sida et aux IST, des agressions et des injures.
« La France accuse un retard très net en matière de prévention de l’homophobie en milieu scolaire » indique l’association Energay. L’occasion pour ses citoyens de faire sauter les tabous qui subsistent principalement par excès de pudisme.
Un colloque international était organisé hier à Paris par plusieurs associations, des syndicats de l’éducation et des syndicats de lycéens et d’étudiants, rassemblés pour débattre et faire débattre de la diversité par l’éducation.
POUR LA DEPENALISATION UNIVERSELLE DE L’HOMOSEXUALITE
A l’origine de cette journée dédiée à la lutte contre l’homophobie et la transphobie, l’activiste français Louis-Georges Tin.
«L’égalité des droits n’est pas acquise en France.»
Son but? Faire en sorte que les Nations Unies adoptent une résolution pour la « dépénalisation universelle de l’homosexualité ».
Nous n’oublions pas.
Plus de 75 Etats dans le monde condamnent encore l’homosexualité, et dans une dizaine de pays, la peine de mort est la sanction prévue par la loi.
Les enjeux sont nettement posés : il s’agit d’aboutir à une résolution qui sera adressée aux Nations Unies dans les mois à venir.
Cinq prix Nobel l’ont déjà signée.
Merryl Streep, Victoria Abril, Elton John, David Bowie, Judith Butler, Noam Chomsky ont suivi.
Vous pouvez signer la pétition à titre personnel ou pour l’association ou l’organisme que vous représentez sur le site idahomophobia.org
Hélène LE, pour www.buddhachannel.tv