A quelques jours de sa libération officielle, une lettre signée par une cinquantaine de dirigeants mondiaux a été adressée au dirigeant de la junte militaire au pouvoir en Birmanie depuis 1988, Than Shwe, afin de réclamer la libération immédiate du Prix Nobel de la Paix 1991, Aung San Suu Kyi.
Cette femme d’une soixantaine d’années, leader du mouvement pour l’avènement de la démocratie en Birmanie et fille de Aung San, héros de l’indépendance birmane face aux britanniques est à ce jour le seul Prix Nobel de la Paix actuellement privé de sa liberté.
Icône vivante dans son pays elle est considérée par son peuple comme l’unique représentante légale birmane depuis 1991.
Privée de 11 longues années de liberté, Aung San Suu Kyi devrait être libérée le 27 mai 2007 mais rien n’est encore sûr et l’opinion internationale s’inquiète d’un soudain revirement de situation.
La Birmanie est un des régimes les plus répressifs qui existent au monde.
Ainsi, cette lettre bien que chargée des signatures de Georges Bush et de l’ancien président de la Commission Européenne, Jacques Delors, n’aura peut-être aucun poids face à un tel manque de justice.
Mais demain est un autre jour, demain est signe d’espoir et cette lettre aura au moins le mérite d’ouvrir les yeux de milliers de gens et de porter aux bouches de chacun le nom d’une des femmes les plus vénérables au monde, celui de Aung San Suu Kyi.
Adeline Journet pour www.buddhachannel.tv
