100 millions de femmes en moins sur Terre : un réel problème de société

Depuis l’apparition des échographies, certains couples préfèrent faire le choix d’un garçon.
Une enquête publiée le 9 janvier dans la revue médicale « The Lancet », nous fait découvrir que, en 20 ans, notre planète vivra un déficit significatif du nombre de femmes dans le monde.
Depuis 20 ans, avec l’apparition de l’échographie, en Inde, 10 millions de filles ne sont pas nées par interruption volontaire de grossesse, ou ont été victimes d’infanticide. Malheureusement, l’Inde n’est pas le seul pays touché par ce fléau. Selon le rapport des Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), le Népal, la Chine, le Pakistan, la Corée et l’Afghanistan seraient dans le même cas.

Au total, 100 millions de filles ne sont pas venues au monde. L’enquête relie ce phénomène aux préjugés envers les femmes. Effectivement, en Inde comme dans d’autres pays, les parents n’aiment pas avoir des filles car il faut les marier, et pour ceci payer une dote qui revient très chère à la famille. En plus, après son mariage, ces femmes quittent leur famille pour allez vivre dans la famille de leur mari. Alors que l’homme peut s’occuper des parents lors de leur vieillesse, il gagne de l’argent pour faire vivre la famille et il transmet le nom.

Une étude qui s’est déroulé au Canada et en Inde nous donne des chiffres étonnants. Lorsqu’un jeune couple a une fille comme premier enfant, le deuxième sera plus souvent un garçon. La deuxième naissance est de 759 filles pour 1000 garçons. Le troisième enfant sera aussi un garçon, avec 710 filles pour 1000 garçons. Le taux normal serait de 100 filles pour 105 garçons.

L’ONU se rend compte des conséquences dramatiques que va engendrer ce fléau.

Amélie Delaporte-Digard pour www.buddhachannel.tv