Accueil Actus En Thaïlande, le retour miraculeux des lotus sacrés

En Thaïlande, le retour miraculeux des lotus sacrés

112
0

Après des années de disparition dû à la sécheresse, les lotus sacrés, fleurs fétiches du bouddhisme ont fleuri cette année dans le parc national de Khao Sam Roi Yot en Thaïlande. Les Thaïlandais s’enthousiasment de cette bonne nouvelle.

lotus-18.jpg

Dans un parc national de Thaïlande, des lotus sacrés, utilisés comme offrandes par les bouddhistes, ont fleuri cette année, après des années de disparition pour cause de sécheresse.

« Cela faisait près de dix ans que nous n’avions pas eu de lotus dans cette zone! », s’enthousiasme Rungroj Aswakultarin, directeur du parc national de Khao Sam Roi Yot.

Depuis plusieurs jours, un tapis de lotus roses recouvre une partie d’un lac, prisé des touristes étrangers comme thaïlandais, dans ce parc national, à trois heures au sud de Bangkok.

Le lotus sacré, dont le nom scientifique est « Nelumbo nucifera », est la fleur fétiche du bouddhisme, que les Thaïlandais déposent en offrande devant les statues de Bouddha.

Si les lotus sacrés sont purement ornementaux, leurs cousins les nénuphars, florissant au ras de l’eau, sont utilisés dans de nombreux plats de la cuisine thaïlandaise, des racines à la tige.

Dit « bualang » en thaï, le lotus sacré est une espèce commune en Asie du Sud-Est, que l’on peut facilement observer dans les campagnes. Contrairement aux espèces de lotus dont les fleurs restent à la surface de l’eau, ses fleurs pointent vers le ciel.

Si ailleurs il est permis de les cueillir, celles qui poussent au parc national de Sam Roi Yot sont protégées – et on ne peut les observer que depuis des plate-formes en bois construites en étoile au-dessus du lac.

Malheureusement, ces dernières années, les lotus sacrés se sont raréfiés sur le lac, au désespoir des gardes forestiers, mais aussi des habitants locaux, qui gagnent leur vie en promenant les touristes à bord de leurs barques.

En cause, la pollution et la sécheresse, qui a été importante en 2016 en Thaïlande, mettant à mal rizières et lacs.

« Depuis, il a plu. Les lotus que nous voyons aujourd’hui sont là parce que l’environnement est meilleur », assure le directeur du parc, également chef des gardes forestiers.


Lire la suite : www.francesoir.fr

Previous article11 juin – Les Shamarpa et les Karmapas
Next article3 au 9 juillet – Retraite de Tara Verte avec Vénérable Robina