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ראש השנה – Roch Hachana

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ראש השנה

Roch Hachana

Choffar
Choffar


Roch Hachana (hébreu : ראש השנה, littéralement « tête de l’année »), est la célébration marquant le Nouvel An du calendrier hébraïque, c’est-à-dire l’année civile juive débutant le 1er Tichri, de la même façon que le 1er janvier marque la nouvelle année du calendrier grégorien.
Roch Hachana fixe la nouvelle année pour les gens, les animaux et les contrats légaux.


Roch Havana commémore,
– selon certains la Création du monde,
– selon d’autres celle de l’Adam.
– la naissance d’Isaac et son quasi-sacrifice.

Le début des dix jours de pénitence s’achèvera à Yom Kippour.

Les traditions de Roch Hachana


Prières :

à Roch Hachana, on multiplie les prières. Celles-ci sont regroupées dans un livre de prières particulier à Roch Hachana, le Mahzor leRoch Hachana. Les prières de Cha’harit et Moussaf, en particulier, contiennent de nombreuses prières et piyyoutim (poésies liturgiques), que le hazzan (chantre) chante en y mettant toute son énergie et tout son talent. Les piyyoutim sont propres à chaque communauté, ainsi que leurs airs. L’accent est particulièrement mis sur la majesté de Dieu, et sur la crainte du Jugement.


Lecture de la Torah:

les Juifs ashkénazes ont pour minhag (coutume) de lire la Torah d’un air particulier, en tremblant; ce minhag n’existe pas chez les Juifs sépharades.

Le premier jour de la fête, on lit les histoires de Hagar et Ismaël (parashiot Lekh Lekha et Vayera), qu’un ange de Dieu sauve de la mort par assoiffement.

Le second jour de fête, on lit le passage de la Ligature d’Isaac. Le souvenir de cet épisode est également plusieurs fois mentionné dans la pière, comme exemple d’expérience dont on demande à Dieu de Se souvenir, dans l’Espoir de susciter Sa miséricorde.

La sonnerie du chofar :

elle a lieu avant l’office de Moussaf, et au cours de celui-ci.

Il faut, selon les Sages, entendre 100 sonneries afin de s’acquitter de la prescription, bien que la Mishna (T.B R »H 33b) n’en prescrive que chaloch chel chaloch chaloch, c’est-à-dire 3 sonneries pour les malkiyot (cf.supra), 3 pour les zikhronot et 3 pour les chofrot, 9 en tout; le nombre de sonneries minimum a été porté à 30. Lorsqu’une personne est dans l’incapacité (physique) de se rendre à la synagogue, et qu’on sonne pour elle du chofar, on se contentera de ces 30 sonneries; le nombre de 100 sonneries date de l’époque des Gueonim, selon un midrash qui raconte que la mère de Sisra, général canaanéen ennemi d’Israël tué à la guerre par Yaël a pleuré cent fois la mort de son fils (Juges, 5, 28).


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Le repas de fête

Ce repas est riche en mets symbolisant des occurrences bien définies, suivant les prescriptions du Shoulhan Aroukh. Par exemple, on mange des pommes trempées dans le miel afin que l’âme se réjouisse de la douceur préfigurée de l’année à venir, une tête de poisson afin d' »être à la tête et non à la queue », ou une betterave afin que les ennemis déguerpissent (jeu de mot sur la betterave, סלק seleq en hébreu, et déguerpir, להיסתלק lehistaleq dans le même idiome), etc.
Lors de la bénédiction sur le pain, on le trempe dans le miel ou le sucre au lieu du sel.


Tashlikh :

le premier jour de Roch Hachana (ou le second jour, si le premier tombe à chabbat, selon le minhag ashkénaze), on se rend l’après-midi devant un point d’eau courante (la mer, un fleuve, etc.) et on y dit la prière de tachlikh, qui est une demande de renvoyer les transgressions commises par soi « au fond de la mer ».
Dans les endroits où l’on ne trouvait pas de point d’eau, on avait pour coutume de monter dans un endroit élevé d’où l’on pouvait en apercevoir. Il est habituel de secouer les coins des vêtements, comme symbole de la volonté de se débarrasser des fautes.

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